QUI PERD? LA GUINEE (première partie)

Publié le par professeur el hadj hamidou diallo

Je sais que je vais offenser car je vais parler à un mur de béton construit par des siècles de comportements  rétrogrades ataviques.

1°) Quand je rencontre un peulh guinéen et que je lui parle peulh, sa première réaction est de me demander plus ou moins indirectement si je n’étais pas un « captif ». ensuite, il me demande si je suis de la «  tête gauche » ou de la « tête droite » du Fouta Djallon. Si je lui précise que mon père est de Koubia et ma mère de  Pita, il s’enfonce dans le fauteuil, croise les jambes bien au-dessus des genoux et, d’un air entendu, il me dit «  hum… Koubia, c’est Labé. Vous, vous trahissez. Mais, vous êtes d’où de Koubia ? du Centre où des abords ? ». Je lui réponds «  de Timba ». Il enchaîne, « le Centre vous êtes des prétentieux ». « Quelle est ta lignée ? » «  Dickoyanké » «  ha ! Donc vous êtes des arrogants belliqueux » !

« Et votre mère, elle est d’où de Pita ? » « De Timbi » «  quel Timbi » «  Madina » «  où dans Timbi Madina ? » « Bamicouré », «  quel Bamicouré ? », «  dembéléyahbé » «  ha donc vous des dialoyabhés qui….. » !

Sa conclusion : «  bii… , o ko fouss, il n’y a rien à espérer de lui. Mais attend, il ne sait pas qui nous sommes. Nous allons lui montrer qui nous sommes. S’il plait à DIEU, il verra. Nous allons le maudire. Il est foutu. Que chaqu’un d’entre nous lui envoie une fatiha pour le maudire. Et, et, et….. »

C’est ce comportement qui a fait du Fouta la rencontre deux trois choses : Karamokos (marabouts),  katas (dégâts) et Kadiés (rocailles). C’est le Fouta lui-même qui décime, maudis et tue ( lampagol, khoudougol et warrougol) ses propres fils.

La dernière que vous ne savez peut être pas est que les plus grands alcooliques se retrouvent dans la jeunesse du Fouta.

Cela s’explique d’une manière simpliste par le fait que le peulh ne supporte pas l’alcool. Il lui suffit de boire une demi bouteille de bière pour être complètement saoul. Alors pourquoi ne cesse- t- il pas de boire ou de se droguer ?

Mais en étudiant le phénomène plus profondément, on arrive à se demander si une main mystérieuse volontairement criminelle, n’existe pas pour envoyer vers le Fouta, alcool, drogue et sexe pour pervertir cette jeunesse, relève de demain ? Le taux d’accroissement de la population est le plus grand enregistré dans le Fouta. Ajouté au métissage, le Fouta sera bientôt exigu dans ses frontières.

La courtoisie des femmes peules et leur politesse sont assimilées par certains comme étant de la facilité. Pourquoi laisser prospérer ce sentiment largement répandu que la femme peule est facile ? Jamais personne n’a de sa vie porté atteinte à l’honneur de ma mère, de ma sœur, ou de ma fille sans qu’il n’ait fait couler mon sang. C’est celui qui ne respecte pas ses parents qui salie ceux des autres. Pour eux, une seule réaction, répondre aux coups de pieds de l’âne, sans égard, sans civilité.

QUI PERD : LA GUINEE, L’AFRIQUE.

Publié dans POLITIQUE GUINEE

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